Droits des étrangers
Les réformes successives de la législation française, mais aussi communautaire (espace Schengen), ont assez considérablement restreint les conditions d’entrée et de séjours des étrangers sur le territoire national.
Malgré quelques timides avancées récentes, la réforme du Code d’Entrée et de Séjour des Étrangers et Demandeurs d’Asile dans le sens d’un meilleur respect des droits fondamentaux reste une priorité pour la LDH. La poursuite de la politique de stigmatisation de certaines communautés (Roms notamment) reste une préoccupation forte.
Parmi les principaux sujets traités par la LDH dans le cadre de ses actions propres ou au sein de plusieurs collectifs (ex : ANAFE, CFDA, collectif Droit de Vote 2014…) :
- Le droit d’asile, à travers l’analyse des politiques mises en oeuvre, ou dans le traitement de certaines situations particulières (ex : affaire Snowden).
Le droit de vote pour les étrangers extra-communautaires est une revendication déjà ancienne de la LDH. Depuis la fin de l’année 2012, la LDH anime, aux côté d’autres associations (dont SOS Racisme notamment) un collectif appelant à l’effectivité de ce droit dès 2014.
- La scolarisation et l’insertion des jeunes étrangers est un autre terrain de mobilisation de la LDH, associée notamment au Réseau Education Sans Frontière.
- La compréhension de l’enjeu des migrations est un thème parallèle sur lequel la LDH reste attentive, notamment en termes de sensibilisation des citoyens, notamment quant au sort des migrants aux frontières de l’Union Européenne.
Au delà du durcissement constaté de la législation, l’interprétation et l’application de la politique de l’immigration mobilise tout particulièrement la LDH.
- La situation des réfugiés politiques est un sujet spécifique sur lequel la LDH est également engagée.
- La question de la régularisation et du respect des droits des migrants sans papiers est un combat constant de la LDH depuis de très nombreuses années.
Dans ce domaine, la LDH dénonce les conditions de la rétention administrative de certains migrants et la pénalisation de leur situation.
- Les conditions d’accès au droit au séjour des étrangers restent très restrictives, y compris pour ceux ayant subi des événements catastrophiques (ex : Haïti).
- Enfin, outre l’évolution défavorable de la législation, les étrangers doivent parfois affronter des discours xénophobes et haineux, combattus par la LDH.